Le besoin de relation…

Le besoin de relation…

Nous avons des besoins et parmi ceux-ci des besoins fondamentaux dont le besoin de relation (chakra et cerveau du coeur).
Consciemment ou inconsciemment nous cherchons toujours à satisfaire l’ensemble de nos besoins fondamentaux. Parfois nous pouvons sacrifier des besoins « supérieurs » (besoins de sens ou de réalisation) pour satisfaire des besoins primaires (besoins de sécurité ou de repères).

Par exemple (ceci ne sont que des exemples fictifs – toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existée est purement fortuite) :

  • Vous avez absolument besoin d’argent (besoin de sécurité) et vous finissez par accepter un travail absurde pour vous (ici le besoin de sens est sacrifié au profit du besoin de sécurité)
  • La vie vous ennuie (besoin de sens) et vous vous réfugiez dans l’alcool, le jeu ou le « tout ou rien » (ici le besoin de sens est compensé par le besoin de repères quitte à outrepasser les limites du raisonnable)
  • Vous vous sentez résigné (besoin d’exister) et vous vous réfugiez dans une relation (j’existe grâce à l’autre).
  • Les exemples fictifs ci-dessus ne sont que des clichés car nous cherchons à satisfaire (et pas seulement compenser) l’ensemble de nos besoins, que nous soyons seuls ou en relation.

Une relation, c’est aussi un moyen d’apprendre et de découvrir des choses sur soi-même pour continuer d’évoluer afin de devenir pleinement la personne que nous pourrions être. Plus je suis capable de satisfaire à mes besoins, plus je suis capable de satisfaire aux besoins d’une relation. Au sein d’une relation, un des partenaires peut évoluer plus vite que l’autre, chaque partenaire peut évoluer dans des directions différentes au point de ne plus « se retrouver ». Paradoxalement on pourrait même choisir de ne plus évoluer ou même de régresser (si je ne corresponds plus à l’image que l’autre avait de moi, il ne va plus m’aimer). Par exemple si l’un des 2 plonge dans une détresse, l’autre va peut-être le suivre (et plonger à son tour) plutôt que de se protéger ou de l’accompagner.

relation -amour

Reste que trouver l’âme soeur, c’est plus que trouver une autre relation. Ce jour-là, vous n’aurez aucun doute, vous le saurez! Il se peut aussi que cette relation soit plus exigeante en terme « d’engagement » que toutes les autres relations que vous aurez connues auparavant car il est possible que ce soit également une relation karmique pouvant corriger certaines influences de vies antérieures.

Comme tous les gagnants sont des personnes qui ont tenté leur chance, soit via les sites de rencontres en ligne, tinder, facebook ou de manière conventionelle ie. amis d’un amis, bar, etc. Le seul moyen de découvrir l’âme soeur, c’est de continuer de satisfaire ses besoins fondamentaux dont le besoin de relations. L’âme soeur, ce n’est pas une personne en particulier, c’est un concept. Le concept de la personne la plus appropriée à un moment donné selon qui nous sommes, notre identité, nos valeurs, nos croyances, etc.

Le programme « âme soeur » est conçu pour placer sur votre chemin la personne la plus appropriée pour vous en tenant compte de qui vous êtes à un moment donné et du potentiel de ce que vous pourriez devenir.

Regard sur l’infidélité entre couple

Regard sur l’infidélité entre couple

ls se sont juré amour et fidélité pour le restant de leur vie et n’ont pas tenu parole. Pourquoi ont-ils rompu leur engagement? Que va-t-il advenir de leur couple? Réponses.

A première vue, Marie et François forment un couple modèle. Mariés, parents de deux adolescentes et propriétaires d’une jolie villa à Québec, tout pourrait laisser croire qu’ils baignent dans le bonheur. Et pourtant, depuis plus de deux ans, François mène une double vie. A l’abri des regards indiscrets, il rencontre régulièrement une femme plus jeune que lui. Pas vraiment fou amoureux d’elle, ni tout à fait sûr de vouloir la quitter, cet homme se débat entre culpabilité, mensonges et sentiments.

Des histoires comme celle de François, le monde en est truffé. De tous temps, des hommes et des femmes ont trompé leur partenaire par amour, par désespoir, par vengeance, par curiosité ou pour tout autre motif. Si l’infidélité est vieille comme le monde, elle a connu ces dernières décennies quelques variantes de taille. Alors qu’autrefois elle était exclusivement l’apanage des hommes, aujourd’hui, elle est devenue celui de la gent féminine. Dans nos contrées, les femmes sont plus infidèles que les hommes. Autre nouveauté: elles prennent davantage l’initiative de la rupture que leur compagnon. Lorsqu’elles tombent amoureuses d’un autre homme, la plupart d’entre elles “plaquent” leur mari. Les hommes, quant à eux, préfèrent cacher la liaison défendue, quitte à se rendre la vie impossible, plutôt que de risquer de perdre leur épouse.

Passer à l’acte

Qu’elle soit passagère ou régulière, l’infidélité dénote d’un malaise dans le couple. Très souvent, on est infidèle parce que l’on n’est plus sur la même longueur d’onde et non parce que l’on ressent une attirance terrible pour un autre homme ou une autre femme.

Une fois passé à l’acte, peut-on réparer les pots cassés? Tout dépend du degré d’engagement dans l’adultère. Sans pour autant encourager cette pratique, on constate qu’une infidélité passagère peut parfois contribuer à relancer le couple. Certaines personnes disent qu’un épisode de ce type a mis du piment dans leur relation. A l’inverse, une aventure extraconjugale qui perdure, peut compromettre le couple et, à terme, mener à la rupture.

Il serait incomplet d’aborder ce sujet sans parler du sida. Même si l’on n’est pas en mesure de chiffrer l’étendue exacte du phénomène, on peut tout de même dire que le sida a découragé un bon nombre d’individus à “aller voir ailleurs”. Cette maladie mortelle a relancé en quelque sorte la monogamie, mais a également instauré un climat de méfiance dans un bon nombre de couples, stables et instables.

Un plus sur l’infidélité

La masturbation

Du latin manus “main” et stupratio “action de souiller”, la masturbation est une pratique qui consiste à provoquer le plaisir sexuel par l’excitation manuelle de ses parties génitales ou de celles de son partenaire. Les statistiques montrent qu’elle est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes. Condamnée dans le passé, notamment par l’Eglise, puis encouragée dans les années septante pendant la révolution sexuelle, la masturbation est aujourd’hui considérée comme un moyen de découvrir son corps, en particulier pendant l’adolescence. A l’âge adulte, cette pratique peut être relativement fréquente comme prémices aux rapports sexuels. Toutefois, dans un couple stable, lorsque les rapports sexuels ne sont pas satisfaisants sans masturbation ou lorsqu’un des partenaires ou les deux se masturbent fréquemment chacun de son côté, la situation peut être considérée comme préoccupante et mérite que le couple se penche dessus. Assez souvent, de tels comportement sont dus à une insatisfaction dans la relation.

Les ingrédients pour une belle soirée romantique réussie

Les ingrédients pour une belle soirée romantique réussie

arce qu’il n’y a pas que la Saint Valentin, pensez de temps en temps à organiser une soirée romantique pour surprendre votre conjoint ou conjointe. Découvrez quelques conseils pour une soirée romantique réussie.

L’amour… Oui l’amour, un beau mot que chacun rêve de vivre au moins une fois dans sa vie. Pour pimenter une relation amoureuse, il n’y a rien de telle qu’une soirée romantique. Si vous n’en avez pas encore préparé une, il n’est jamais trop tard pour organiser une soirée de rêve pour son amoureux ou son amoureuse.

Bien organiser une soirée romantique

Certes, il n’est pas facile d’organiser une soirée romantique. L’objectif est de surprendre agréablement l’autre et de passer un moment plaisant en sa compagnie. Pour réussir sa soirée romantique à la maison, il est important de la préparer à l’avance. S’assurer de ne pas être dérangé est primordial. Puis, il est nécessaire de bien décorer les lieux. Il faut également penser à une ambiance romantique en choisissant une musique langoureuse. Un repas léger mais raffiné ou un dîner digne d’un grand chef titillera à coup sûr les papilles de sa moitié ou de son chéri.

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Montrez-lui que vous l’aimez

 Avoir son amoureux ou son amoureuse le temps d’une soirée est certes déjà très important. Pourtant, un petit cadeau fera certainement une grande différence encore. Une soirée romantique est une occasion parfaite pour surprendre son chéri ou sa chère et tendre en lui offrant un petit présent original. Bien qu’il soit courant de s’offrir mutuellement un cadeau pour la saint-valentin, rien n’empêche chacun de faire plaisir à l’autre par un petit cadeau romantique à tout moment.

La femme cougar au Québec, un anti-phénomène ?

La femme cougar au Québec, un anti-phénomène ?

e phénomène de la femme cougar n’est pas une mode, mais une réalité sociale qui ne date pas d’aujourd’hui en vérité.

On en parle beaucoup depuis quelques années grâce ou à cause de célébrités telles que Demi Moore ou Madonna, dont la vie amoureuse constitue souvent la principale actualité, mais cette mise en lumière ne fait pas de ce phénomène quelque chose de neuf ou de nouveau.

Non, la cougar est une femme a la sexualité libérée qui n’a pas attendu la diffusion de Cougar Town pour s’assumer, et qui ne ressemble d’ailleurs pas forcément à Courtney Cox, mais généralement a une femme bien de son âge, la quarantaine éclatante (l’âge de la femme cougar est assez flou, puisque l’on définit la cougar en fonction de l’âge de ses partenaires ; une jeune femme de 35 ans peut donc être considérée comme une femme cougar si son compagnon n’en a que 20 ou 25).

Voici un site de rencontre pour les femmes cougars québécoise à visiter: Réseaucougar.ca

Mais comme bien souvent dans la vie, ce que les hommes peuvent se permettre sans complexe, les femmes doivent “l’assumer”. Et c’est ainsi que le phénomène de la femme cougar est né, car il fallait bien expliquer les extravagances de ces dames qui aimaient des hommes plus jeunes et qui n’avaient plus l’intention de s’en cacher… Ainsi va le monde, l’égalité entre les sexes est encore loin d’être une réalité, mais les moeurs changent !

Reprendre confiance en soi après une rupture amoureuse

Reprendre confiance en soi après une rupture amoureuse

a plupart des personnes qui subissent une rupture amoureuse douloureuse mettent du temps à s’en remettre mais surtout ils peuvent avoir de réelles difficultés à reprendre confiance en soi.

La confiance en soi est quelque chose que la plupart des gens pensent que l’on a ou que l’on a pas et nombreux sont ceux qui pensent que c’est le pur hasard qui la déclenche et que certain on la chance d’avoir confiance en soi et d’autres n’ont pas du tout confiance en eux et pourtant la confiance en soi est primordial pour réussir dans de nombreuses choses, elle nous aide dans nos relations personnelles et professionnelles, elle est indispensable pour faires  des choses particulières et notamment aller plus loin dans ces projets.

La confiance en soi est aussi un facteur indispensable pour la séduction car un séducteur doit avoir confiance en lui, il doit être équilibré et il doit connaitre le langage corporel pour pouvoir le comprendre chez l’autre et aussi sur lui afin de mieux communiquer et de réussir à séduire les femmes convoitées.

Mais de nombreux hommes et femmes ont parfois du mal à reprendre confiance en soi après une rupture amoureuse notamment si elle a été douloureuse et brutale, une rupture peut blesser fortement une personne et il est parfois difficile pour elle de remonter la pente car c’est indispensable d’avoir confiance en soi pour pouvoir séduire et être séduit.

Suggestion de lecture:

Au lieu d’attendre que la confiance revienne par elle même, on peut accélérer son retour en découvrant les secrets d’un coach en séduction et en développement personnel qui propose des techniques et des méthodes pour reprendre confiance en soi rapidement et pour longtemps. Construire la confiance et améliorer ces capacités de communication pour mieux séduire implique un travail important sur soi mais au lieu de rester seul sans aide et conseil, il est possible aujourd’hui grâce à l’internet de partager ces expériences avec d’autres internautes notamment sur ce forum fréquenté par des milliers de visiteurs qui apprécient de partager leurs astuces, leurs conseils et leurs techniques dans divers domaines.

Développer la confiance en soi nécessite l’apprentissage d’un ensemble de compétences nouvelles. Toutes ces compétences prennent du temps … et de la persistance pour être acquise. Si vous décidez de reprendre confiance en vous après une rupture, découvrez les derniers conseils avisés du coach et surtout pensez à garder la bonne voie pour y arriver durablement.

L’amour absolument

L’amour absolument

lusieurs voix s’élèvent pour nous mettre en garde: nous aimons trop l’amour, et c’est le couple qui en pâtit. Phénomène moderne, l’idéalisation de la vie à deux peut mener au désastre. Moins amoureux et plus sages, nos ancêtres?

Les sentiments se ramassent à la pelle, du moins sur les rayons des librairies. Les livres consacrés au couple font recette. Mais la tendance de l’hiver 2012-2014 montre que la mode en ce domaine a changé. En perte de vitesse, semble-t-il, le style didactique avec ses conseils du genre « gérez vos conflits », « apprenez à communiquer » ou « Comment trouver l’âme soeur ». Résolument dans l’air du temps: l’approche globale, pour ne pas dire cosmique. Les auteurs nous invitent à réfléchir à la nature et à la longévité du couple en nous plongeant dans la mythologie, la philosophie et l’histoire de la société.

En filigrane, cette question obsédante: « Mais pourquoi donc tant d’échecs conjugaux alors qu’on n’a jamais accordé autant d’attention à la réussite de la vie amoureuse? » Objet de tous les soins et de toutes les espérances, le lien matrimonial se révèle pourtant de plus en plus précaire. La raison d’un tel fiasco pourrait bien résider, précisément, dans cet excès d’intérêt pour le couple! A force de focaliser sur leur partenaire et de vouloir à tout prix vivre un amour idéal, les femmes et les hommes d’aujourd’hui transforment les banales anicroches de la vie à deux en obstacles infranchissables. Leur soif d’absolu doublée d’exigences souvent égoïstes se heurte sans cesse aux réalités de la vie à deux, qui n’est pas seulement faite de fusion, de dialogue et de partage, mais aussi de différences, d’espace et de jardins secrets. Bref, notre conception du bonheur est à la fois égocentrique et irréaliste.

Le théologien et philosophe Xavier Lacroix évoque l’illusion de l’existence de l’âme sœur, cet être qui comblerait tous nos désirs, nous épargnant les déceptions, les défaillances et les conflits: « Cette illusion, écrit-il, sera à l’origine de toutes les autres. Lorsque, avec le temps, on découvrira l’écart, les failles, le manque, à travers les imperfections et « défauts » de l’autre, le raisonnement suivant aura lieu: le partenaire idéal existe, mais pas ici. Ce n’est pas toi, cet être capable de s’ajuster parfaitement à moi, que je vais désormais chercher ailleurs. Je me suis seulement trompé d’adresse. Ainsi sacrifiera-t-on le couple réel au couple idéal, le partenaire imparfait mais présent au partenaire rêvé. » Dans son livre Les Mirages de l’AmourXavier Lacroix décrit notre obsession du « nous » conjugal, notre modèle d’une unité totale, d’un couple où tout serait partagé. « Toutes les activités doivent être communes, tout doit être communicable et communiqué, on ne vise pas moins que la transparence. » Cette vision tyrannique et étouffante de l’intimité empêche de ménager des aérations et une distance qui permettraient à chacun de s’accomplir. Selon l’auteur, un des méfaits du culte de l’amour, et non des moindres, serait de conduire à négliger les dimensions sociales de l’existence.

En d’autres termes, le psychiatre Robert Neuburger dresse le même constat. Autrefois, constate-t-il dans son ouvrage Nouveaux Couples le couple vivait dans un réseau d’appartenances: à la famille élargie et unie autour d’un même projet de développement; à des groupes religieux, politiques, culturels, sportifs. En raison notamment de l’évolution du marché du travail et d’une compétition acharnée aux résultats incertains, « il n’y a plus que la dimension du couple qui soit porteuse d’espoir et de réussite ». Désormais, tout se joue en duo. Robert Neuburger tire de son expérience de praticien la conviction que le couple est surinvesti et que ce phénomène joue un rôle bien plus important dans les crises et les séparations conjugales que les difficultés de communication. Ces dernières, selon lui, ne sont pas déterminantes; elles constituent fréquemment « une sorte de cache-misère qui permet à un couple de temporiser lorsqu’il se trouve confronté à de réels problèmes — par exemple des changements individuels — qui le mettent en déséquilibre et menacent la survie de l’institution-couple ».

En cas de crise, le sentiment d’appartenance à différents groupes permet à chacun des partenaires, tout en relativisant les problèmes du couple, de garder son équilibre en attendant qu’elle soit surmontée. Ce n’est pas le cas lorsque le couple est devenu le seul « groupe » de référence. Un tel repli sur l’intimité conjugale représente un facteur de risque pour l’avenir du mariage. Il l’est également en cas de rupture ou de divorce: une personne qui se sent abandonnée après une séparation peut sombrer dans la dépression, parce que, ayant tout investi dans le couple au détriment des autres réseaux sociaux, sites de rencontres, elle se retrouve à la fois en rupture d’identité et d’appartenance.

Un des méfaits du culte de l’amour, et non des moindres, serait de conduire à négliger les dimensions sociales de l’existence.

Intéressant à constater: le coup de foudre, cette fulgurance amoureuse et mystérieuse qui donne, au moins momentanément, la certitude d’avoir rencontré la personne idéale, se traduit précisément par ce sentiment de n’exister plus que par et pour l’autre. Les amoureux en proie à la passion sont seuls au monde. Ils ont l’impression de vivre hors du temps réel et considèrent l’objet élu comme seule source de bonheur. Dans un essai intitulé Le Coup de Foudre amoureux les sociologues Marie-Noëlle Schurmans et Loraine Dominicé relèvent que l’état amoureux entraîne un relâchement du lien social et une moindre participation au fonctionnement de la collectivité. Mais vouloir préserver à tout prix cet amour fusionnel et inconditionnel, centrer toutes ses attentes sur l’être aimé, c’est à coup sûr s’acheminer vers une désillusion.

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D’autres étapes sont nécessaires pour parvenir à l’amour adulte, que la psychologue Vera Slepoj, au gré de sa géographie desSentiments4, définit comme suit: « L’amour adulte connaît des moments de fusion, mais dans la conscience de l’individualité de chacun: le stade de l’omnipotence narcissique (qui voudrait l’autre pour soi seulement) a été dépassé. L’amour adulte sait évaluer ses limites et ses caractéristiques: les partenaires ont besoin affectivement l’un de l’autre, mais sont aussi conscients de posséder des ressources que personne ne peut leur ôter. Dans l’amour adulte, le sujet est en mesure de donner sans craindre de perdre une partie de soi, et de recevoir sans être pour autant à la merci de l’autre. »

Le surinvestissement du couple joue un rôle bien plus important dans les crises conjugales que les difficultés de communication.

Dans Le Temps d’aimer le psychiatre et sexologue Willy Pasini s’attache à décrire les effets de notre société « chronophage » sur la vie de l’individu et du couple. Vite et bien: ce credo contemporain n’est, on s’en doute, pas forcément compatible avec une vie affective épanouie. Le temps conditionne l’érotisme; le stress et la hâte sont des tue-désirs. Willy Pasini évoque ces drogués de « l’éruption sentimentale » qui, agissant dans leur vie privée avec la même frénésie que dans la vie professionnelle, « ont besoin de faire l’amour vite, mais également de tomber amoureux rapidement, car ils sont incapables de différer leurs émotions. A pareille vitesse, cependant, la difficulté à synchroniser deux corps et deux cœurs augmente lors de la rencontre. » La difficulté de réconcilier le temps de travail et le temps de l’amour apparaît également chez les couples mariés: « Nous souffrons de plus en plus de l’absence d’un temps qui servirait de sas de décompression entre le travail et le retour chez soi. Ce pourrait être une partie de tennis ou une heure de gymnastique, l’apéritif dans un bar avec des amis, une réunion syndicale, un cours du soir de jardinage ou même une simple promenade. A la fin de nos journées toujours plus remplies, nous risquons de rentrer à la maison encore trop « chargés » et de nous servir de notre famille comme d’un paratonnerre. »

C’est peut-être bien ce temps social qu’il s’agit de reconquérir pour permettre au couple de perdurer. « Avoir les moyens d’une culture de l’amour », suggère Xavier Lacroix, ce serait en priorité « reconnaître que d’autres ressources, d’autres appuis sont nécessaires à la vie et à la relation elle-même. Que si l’amour est essentiel, il n’est pas, ne peut pas être tout. »